Hello :).
Je commence mon titre par une vanne à un pourri, que les plus jeune ne comprendrons même pas…voyons si tu es toujours là
Depuis quelques mois, j’apprends à changer de vision sur tous ces moments où j’ai l’impression qu’une force 10000 fois plus grande que moi me retient de faire des choses que je planifie de faire.
En fait, le truc qu’on appelle procrastination et pour lequel que nombreux coachs nous expliquent qu’il faut de la discipline et une bonne gestion du mental pour passer par dessus.
J’apprends, je comprends, qu’il est intéressant de faire un pas de côté.
Parce que si c’est « plus fort que moi », c’est surement que c’est un mécanisme que j’ai mis en place il y a très très longtemps et/ou dans un moment où mon système nerveux l’a perçu comme le seule moyen d’avancer, de survivre.
Si la procrastination, l’auto-sabotage, tous ces phénomènes qui nous font facilement penser qu’il y a un truc qui ne tourne pas rond là dedans, étaient en fait, des mécanismes de survie qu’on a mis en place il y a bien longtemps ?
On est d’accord qu’ils ne sont plus adaptés aujourd’hui (sinon, ils ne nous poseraient aucun problème).
Qu’est-ce que ça change alors ?
Mon point de vue, ma réaction.
Lorsque je m’attrape en train de résister autant, je deviens lucide sur le fait que je suis en train de rejouer un truc qui n’a plus lieu d’être.C’est ma petite fille intérieure qui prends le micro et fait entendre sa voix.
Comment la rassurer ? En étant la meilleure parent que je puisse être pour elle. C’est Mona, ma coach qui m’a présenté cette idée il y a quelques mois et franchement, c’est puissant.
Parce qu’à un moment, cette petite fille a manqué de quelque chose et a mis en place cette réaction aujourd’hui inadaptée. Ce que je peux faire, moi, aujourd’hui, c’est lui apporter ce dont elle a besoin et lui expliquer la situation.
Exemple très concret:
Hier, j’avais prévu de faire des cartons. Je ne sais pas encore où je vais aller habiter, mais c’était un moyen pour moi d’envoyer un message à l’univers « eh, gars, je suis prête, envoie la prochaine aventure ».
J’ai senti avant de m’y mettre, toute la frustration qui remontait de mes démarches qui restent sans réponses, de ma situation que je ressens comme ne pas avancer.
Au moment où j’ai commencé à remuer les cartons, j’ai senti des émotions puissantes monter en moi, l’envie de hurler, de tout arrêter, de me mettre en boule à regarder un film, de disparaître.
Je me suis chopée en flag assez rapidement, et j’ai pu me parenter moi même.
Je me suis fait un chocolat chaud pour le coté rassurant et doudou, j’ai respiré, et je me suis reconnecté à ma vision d’un nouveau lieu de vie et à quel point j’avais envie de poser mes valises dans un endroit où je me sens bien et surtout, passer à l’étape suivante.
Le processus des cartons est resté inconfortable mais j’ai avancé et surtout, j’ai commencé à écrire un autre scénario : j’ai rassuré la petite Marion et je lui ai montré qu’il fallait avancer aussi parce que là où on est, c’est pas super confort non plus.
Ce que ça change ?
Je n’ai pas rajouté une couche de « je ne suis bonne à rien, de toute manière, je suis inadaptée” etc. aux émotions déjà très inconfortables que je ressentais, au contraire, j’ai invité de la compassion dans le débat, de la douceur, de l’amour, et un rien d’autorité parentale afin de continuer ce que j’avais décidé de faire
Et une fois tout ça fini, j’ai dansé sur une musique très douce afin de libérer les tensions de mon corps.
Est-ce que tu la ressens toi aussi parfois, cette force plus forte que toi (ça peut être la même qui te fait ouvrir un paquet de pépito alors que tu n’as pas faim).
Ma boite email t’es ouverte si tu as envie d’en parler (les commentaires aussi).
Je t’envoie de la douceur
PS: Jusqu’au 6 janvier, je te retrouve chaque jour à 18h sur Zoom pour 20 minutes de calme, le lien est dans mes lettre précédentes ;).