Hello.
Comment vas-tu en ce premier jour de septembre?
Cet été a été riches en enseignement et je t’en partage le principal:
Ces dernières semaines, je me suis sentie très fatiguée...et j’ai ressenti beaucoup de frustration de cette fatigue. Fatiguée à en pleurer, le genre de fatigue qui a failli me faire renoncer à un super week-end rien qu’à l’idée de conduire. La fatigue que je m’étais promis de ne plus ressentir.
Et en même temps, je ne ralentissais pas vraiment, parce que je considère que mon rythme est déjà lent. Je continuais à me lever tôt pour aller marcher et essayer de « faire » des choses.
Sauf que jeudi dernier, je me sentais vraiment au bout du rouleau.
Alors vendredi, je ne me suis pas levée, et quand je me suis levée, c’était pour aller m’allonger sur une chaise longue avec un livre où j’ai passé la majeure partie de la journée.
J’ai mangé très très peu : mon corps au repos total.
Samedi matin je me sentais nettement mieux.
Ce repos total ne m’a en rien empêché de dormir, j’ai même mieux dormi que depuis des jours, des semaines.
Samedi, petite rando, et re lecture sur le canapé...encore meilleure nuit.
Dimanche matin douillet à faire un peu d’administratif, balade dans un coin qui me ressource beaucoup,
Encore meilleure nuit !!
Lundi matin, je me sentais R-E-V-I-G-O-R-E-E !!
Je résistais depuis des semaines à l’idée de donner à mon corps autant de repos. Par moment, j’avais l’impression que je le faisais...mais pas assez à priori.
C’est en donnant à mon corps beaucoup de repos, en renonçant à faire du sport pendant 3 jours (début de cycle aidant aussi), en le laissant se ressourcer en mangeant très peu que j’ai pu mieux dormir. Ça peut paraître assez contre-intuitif...plus je me repose, moins je vais bien dormir. Pour moi, ce week-end c’est l’inverse qui s’est passé.
Mon corps était dans un tel état de stress lié à la fatigue, des prises de têtes sur des rdv qui arrivent etc. que je ne dormais plus correctement. J’y rajoutais une couche de stress d’injonction de devoir bouger, faire du sport etc. alors que clairement, je me sentais épuisée.
Je lui offre un espace de décontraction totale, et tout se ré-aligne.
Ça m’a fait penser à une situation que j’ai observé il y a quelque temps. Quelqu’un qui disait vouloir en finir avec une émotion, et dont le comportement ne faisait qu’entretenir cette émotion là, chez elle et chez les autres.
Les émotions sont là pour nous signaler quelque chose, souvent que quelque chose n’est pas aligné pour nous, soit dans nos propres actions, soit dans notre environnement et nous ne posons pas de limites claires.
Alors tant que nous les repoussons, que nous ne leur faisons pas la place, que nous ne les écoutons pas, elles restent, elles reviennent...et parfois, inconsciemment, nous provoquons les situations qui les rappellent...jusqu’à ce qu’un jour, on écoute ce qu’elles ont à nous dire. Si on pousse le bouchon trop loin sans les écouter, elles risquent de se faire entendre de manière violente ou douloureuse.
Dans cette même série, j’ai créé une situation bien foireuse cette semaine.
J’avais un rendez-vous médical à 100 km de chez moi, dont je ne pouvais pas revenir seule en conduisant (interdiction médicale de conduire après). Cet été, j’ai bien procrastiné l’organisation parce que je ressentais beaucoup d’anxiété et que je ne voyais pas du tout comment m’organiser avec les chiens, la chaleur, le protocole etc.. Je me sentais isolée de n’avoir personne d’automatique sur qui facilement compter, sans que ce soit compliquer à organiser.
A un moment, j’ai cru que je pourrais avoir un VSL donc j’ai tout misé là dessus.
Mes voisins m’ont dit qu’ils partaient quelques jours, ce qui a commencé à me mettre un stress supplémentaire pour les chiens. Impossible de joindre le médecin pour le fameux VSL...je me suis sentie « contrainte » de demander de l’aide : dépendante.
Et au lieu d’accepter d’avoir besoin d’aide là, pour ce sujet, j’ai continué à essayer d’imaginer des solutions, qui à un moment ou à un autre, faisaient quand même appel à quelqu’un...j’imaginais mais sans vraiment demander, parce que j’avais peur de tout un tas de choses.
Jusqu’à me sentir acculée et demander, et que ça ne passe pas parce que bien sûr, c’était au dernier moment. Jusqu’à provoquer, malgré moi, une bonne engueulade assez stérile, qui m’a renvoyé à beaucoup de blessures du passé mais surtout qui m’a renforcé dans mon impression d’isolement, de ne pas être « assez bien », toutes ces émotions super inconfortables qu’on a en stock.
Ce que je retiens de cette expérience douloureuse :
- J’ai laissé mon inconscient conduire : c’est pas bon.
- conséquence d’un mois d’août où je me suis éloignée de mes habitudes soutenantes dont l’écriture quotidienne (je pourrais te donner des excuses, mais en réalité elles ne serviraient qu’à me cacher de mes propres responsabilités).
- j’ai refusé de ressentir mes émotions d’isolement d’une part, de besoin d’aide/dépendance à l’autre pour cette question précise, d’autre part.
- J’ai provoqué exactement la situation qui m’a mis de manière très brutale face à tous ces ressentis désagréables.
Ces quelques expériences de l’été m’ont, une fois de plus, prouvé que si je n’écoute pas ce qu’il se passe à l’intérieur de moi : mes émotions, l’énergie de mon corps (ses envies de telle ou telle nourriture ou de pas de nourriture justement), j’entretiens ou je créé des situations pourries qui ne font qu’envenimer la situation : la fatigue ou la crise émotionnelle.
Si je me pose et que je fais de la place à ce qui de toute manière est inconfortable, au fur et à mesure...je peux créer l’espace pour moi-même, pour le ressentir, écouter ce que les émotions ont à me dire et les digérer, les intégrer avec bienveillance envers moi-même, sans créer de crise : pour mon corps ou dans une relation (crise qui sera encore plus inconfortable que l’émotion de départ).
J’avais envie de te partager ça, parce que je pense que ça peut résonner, je ne pense pas être la seule à vivre cela, et c’est parfois aidant en lisant l’histoire de quelqu’un d’autre de comprendre ce qui s’est joué dans telle ou telle situation.
D’ailleurs, j’ai envie, depuis quelque temps, de créer un temps d’échange pour se déposer dans un cadre collectif que je pose bienveillant. Pour partager ses histoires et écouter celles des autres...l’écoute est un puissant outil de compréhension de soi, les groupes ne se formant pas au hasard, les histoires résonnent toujours.
J’imagine une rencontre en visio et/ou en présentiel si un groupe se forme en local Aude/Haute-Garonne, une matinée par mois (vendredi, samedi ou dimanche)..Si tu es intéressé.e, je te propose de me le dire par retour de mail ou en commentaire en m’indiquant ton jour de prédilection et présentiel ou visio.
Si tu as envie d’un accompagnement individuel, je suis disponible aussi.
Je voulais aussi te partager que ma coach Mona lance un dernier groupe en bêta (comprendre c’est encore en test) de son accompagnement sur notre relation à l’argent. J’ai suivi ce programme l’an dernier et il m’a aidé à comprendre énormément de choses : sur la manière dont mon histoire a influencé qui je suis aujourd’hui et ce que je peux décider d’en faire. Sur la manière dont cette histoire a influencé ma relation à l’argent.
Mona nous parle d’argent et de notre construction mentale et émotionnelle, de notre relation à notre corps, de spiritualité et d’énergie mais aussi de tableaux excel, de budget : on met les mains dans le cambouis et on manipule les chiffres.
Ce programme implique que tu sois prête à plonger dans un gros travail sur toi, c’est très remuant si tu le fais vraiment.
On y parle d’argent sans parler de luxe, de sac Vuiton ou de coupes de champagnes. On y parle de comment l’argent peut nous aider à construire une société plus durable et équitable.
Je te laisse découvrir l’univers ici : themauaverse.com et contacter Mona si tu te sens appelée : la prochaine session commence à partir du 20 septembre, donc n’attends pas trop.
Je te laisse sur ces propositions, en espérant que mes partages d’apportent un éclairage sur certaines situations.
Je te souhaite un trés beau début septembre et te dis à bientôt :)