Hello!
Dans mon exploration continue sur le thème de l’énergie (je retraverse une phase assez basse et j’en ressens beaucoup de frustration), je n’arrête pas de lire des choses contradictoires, et surtout des injonctions. J’ai une tendance à essayer ce qui me paraît fonctionner, parfois un y allant tête baissée avant de me rendre compte que ça ne fonctionne pas (ligne 3, te dirait Sofia).
Voici quelques réflexions de ces dernières semaines que j’ai envie de te partager, parce que je ne suis peut-être pas la seule dans ce cas :
Il y a un podcast qui attend dans ma liste de lecture qui s’intitule « Le cardio est une perte de temps »…et je ne suis pas sûre de l’écouter un jour, voici pourquoi:
Samedi dernier, je suis allée marcher, comme tous les jours. Je suis partie pour une rando qui a final faisait 15 km et 600m de dénivelés positifs.
Et je me suis dit que j’étais bien contente de m’être remise au cardio, même si je n’aime pas ça parce que sinon, j’aurais vraiment mal vécu le dénivelé, j’en bavais déjà assez comme ça !
J’étais aussi contente de faire de la musculation et donc de ne pas ressentir de douleur au dos avec le poids d’Haddock (le teckel de maman) dans le sac à dos (monsieur, lui ne monte pas le dénivelé, il est OK pour le descendre en revanche) + au moins 3 litres d’eau, un encas...bref, environ 15 kg sur le dos, j’avais aussi confiance en mes jambes et ne ressentais pas de fatigue de ce côté là.
Dimanche dernier, j’ai vu une vidéo d’une coach que je suivais il y a quelques années qui disait qu’il fallait se pousser à faire des choses même sans en avoir envie, surtout quand on allait pas bien: passer en mode machine selon ses propres mots.
Je comprends ce qu’elle veut dire (surtout qu’elle est dans un système axé réussite business à 1000%)...et en même temps, je pense de mon côté, essentiel de reconnaître qu’il y a des moments où simplement le corps n’a pas envie, quelqu’en soit la raison : maladie transitoire ou plus sérieuse, deuil, fatigue générale, gros changement de vie etc…
Il y a des moments pour se pousser, et des moments où je pense essentiel de ralentir et se reposer.
Dans la même série, j’ai plongé dans le livre « Faites votre glucose révolution » de Jessie Inchauspé, que je te recommande pour mesurer les conséquences du sucre sur notre organisme et notre santé (dont mentale)...et j’ai réactivé des douleurs intestinales qui sont longues à rééquilibrer.
Tout ça pour te dire : tous les conseils sont bons à prendre EN FONCTION DE NOS OBJECTIFS.
- Pourquoi je fais du sport ? Pour me sentir pleine d’énergie d’une part, et pouvoir aller crapahuter en étant confiante dans mon corps, dans mon souffle d’autre part. Je ne cherche pas un certain volume de masse musculaire (j’aime par contre bien voir se dessiner mes épaules), ni à rentrer dans du 36.
En ce moment, ce qui me correspond (pour atteindre cet objectif) est donc de varier différents types d’exercices : un peu de cardio, un peu de renforcement musculaire, du yoga sinon mon corps retient l’eau…que j’adapte en fonction de mon cycle.
- Quel est mon objectif de vie: devenir milliardaire ou être présente à ma vie et la nature ? Clairement, la seconde option...je trouve donc important de ralentir. Et même si j’ai remis une structure salutaire dans ma vie ces derniers mois, je trouve essentiel, comme je l’ai dit plus haut de ralentir en cas de coup dur pour être présent.e à ce qui vibre (sinon, ça cristallise et ça pète beaucoup plus tard...c’est d’ailleurs intéressant de suivre les personnes longtemps sur les réseaux sociaux pour voir l’effet à long terme de leur méthode, il n’est pas rare de voir apparaître des maladies).
- Quel est mon objectif alimentaire ? Franchement, me sentir pleine d’énergie. Je suis persuadée des effets néfastes du sucre et des glucides sur le corps...ET, si je mange trop de fibres, mon système digestif ne fonctionne plus et je perds tous le effets positifs d’une bonne alimentation car mon énergie est totalement plombée par ma digestion (terrain sur lequel je travaille par ailleurs)…un équilibre encore à trouver, clairement le plus difficile pour moi.
Tout ça pour te dire, face aux avalanches de conseils partout, tout le temps, je trouve intéressant d’écouter et de remettre dans le contexte de
« Quel est mon objectif, en ce moment dans ma vie ? ».
Et cet objectif peut changer...il y a des moments où tu peux être plus en mode « poussif » pour atteindre un objectif particulier (je t’en parlerai dans la prochaine lettre)..tout est question d’équilibre et notre corps devrait être le seul guide (c’est mon point de vue, que tu n’es pas obligé.e de partager, bien sûr).
Fatigues, douleurs, manque d’énergie ou de motivation générale sont le signe qu’on est peut-être pas sur la voie qui nous correspond là, aujourd’hui.
On peut rééquilibrer notre alimentation, se remettre en mouvement, apprendre à gérer son stress en douceur. Bien sûr, il y a toujours une phase d’inconfort, d’adaptation...c’est là que l’écoute se fait plus fine : est-ce inconfortable parce que je traverse une phase de manque de sucre par exemple ? Parce que j’essaye de méditer et que mon cerveau essaye de me faire croire que ce n’est pas pour moi, je ne sais pas faire ? Tout ça est de l’adaptation (et si, tout le monde peut méditer) donc on peut continuer en expliquant à notre corps et notre cerveau que tout va bien, on apprend un truc nouveau.
Ou est-ce inconfortable parce que ça réveille des douleurs pas « normales ». Je veux dire, pas simplement des courbatures aprés une séances de sport...auquel cas, peut-être que ça n’est pas exactement ce qu’il faut que je fasse...ou que je me fasse accompagner par un.e pro pour être sur de faire le mouvement correctement ou que ces aliments me conviennent par exemple.
Et si le déséquilibre persiste, je te propose d’interroger l’objectif lui-même...mais ça aussi, on en reparlera
C’est une écoute de chaque jour, chaque minute parfois. Ce qui est vrai un jour, peut ne pas l’être le lendemain...et si tu es, comme moi, une personne cyclée qui arrive en péri-ménopause : c’est le grand 8 ! Notre corps évolue sans cesse et l’équilibre est une exploration permanente. Je suis là, je te comprends.
Je te souhaite d’écouter ton corps et expérimenter ce qui te fait du bien (et comme tu le comprends dans ce que je te partage, il y a des essais/erreurs et c’est parfait;) )
Belle semaine